Matt Mahlen

Ce qui nous vient de la fille d’épicière

Épicerie d’art frais

L’enveloppe-panier d’art frais est un petit étal sensible. Et une lettre laisse toujours une trace et revient un jour, par le même chemin ou un autre nous rendre la surprise. Aujourd’hui, c’est ce courrier qui nous émerveille, nous les épiciers.

Hello l’épicier,

Recevoir l’enveloppe, c’était un grand sourire après une journée, des journées en béton.

C’était découvrir la première carte, puis l’autre, et encore l’autre. Et imaginer tout de suite à qui l’envoyer. Pour quel mot. Pour la première. Puis pour l’autre. Et encore l’autre.

L’une est partie. La carte de Matt Mahlen avec le personnage qui soit touche le ciel, soit joue à l’acrobate. Elle sera dans un grand et beau bureau d’un grand et beau Monsieur.

C’était fouiller encore. Tomber sur la ribambelle sans ciseaux. Voir où elle irait, montrée ou cachée.

C’était plonger encore la main. En retirer trois panthères roses à cinq G. Et des estampes. Et des cartes questionnantes.

Et quand l’enveloppe a été vidée, vite on l’a remplie. Pour la vider à nouveau.

Enfin l’enveloppe est partie chez des amis. Pour la raconter, pour la partager.

Merci l’épicier !

La fille d’épicière