Invité comme souffleur de vers par l’ESAT pour ce festival à Sélestat, j’ai retrouvé bien des visages, replongé dans ce milieu si riche en humanité et si sensible , découvert et encore appris beaucoup.
Voici le tract-poème distribué en fanfare et à chaud à l’issue d’une journée intense lors de la déambulation partant de l’agence culturelle jusqu’ à la salle de l’Evasion.
Il y a un musicien qui connait l’amour et ses grimaces
et qui sait qu’un cerisier de sourires
ne dit pas à lui seul la fraternité.
Sa femme lançait abeilles, papillons et toupies pour accompagner la lune.
C’est un sport plein d’audace que de travailler ainsi son âme, de sertir confiance et innocence.
Maintenant, tu sais que la parole et l’espoir se réfugient dans les cuisines*.
Et il ne faut pas toujours croire celui qui vantera l’aventure du zèbre sous le soleil, le lien atavique du loup et du mystère,
Voyage n’est pas toujours synonyme de plage, ça tient parfois bien davantage à une plante, à un accordéon joyeux.
Tu sais, l’évasion, c’est quand on est, vraiment et bien, là.
* référence à l’URSS comme à la Russie d’aujourd’hui où la cuisine était le seul endroit un peu sécure pour aborder les questions politiques.
Un fraternel merci à Romain, mon assistant, complice et groom, sans qui tout ceci n’aurait pas été si simple, si beau et si loin. Fabuleux !
Un grand merci à celles et ceux qui m’ont donné un mot pour fonder ou fondre un poème. C’est un don précieux, la graine pour mon imagination.
Merci à Estelle, Rachel, Hedwige, André, Laetitia, Solange, Maria, Nathalie, Alexandra, Marie B., Fanny, Céline, Enora, Stéphanie, Youcef, Manu, Marie, Emilie, Zoé, Bernard, Laurence, Emma, Guillaume, Loumir, Odette, Okan, Améthyste, Sylvie, Ibrahima, Sylvie, Abder et Rémi.
Merci aussi à Marie, Jessica, Eva,Thierry, Séverine, Françoise, Ibrahima ainsi qu’aux bénévoles et à l’équipe de l’ESAT.
