Voici une une communication performée pour ces journées d’étude, une lecture d’étape d’un poème-carte sur les jardins « ouvriers » et leurs cabanes. Cet extrait d’un ensemble pour l’instant intitulé Mattang pour (un archipel) et perdu, sera donc donné à l’Université Paul Valéry, le 17 octobre.
La parole, la cabane et le jardin étant mon triptyque, il me faut aussi performer le texte et le mettre en mouvement, en espace. Je parle donc de tierce connaissance et d’oraliture. Cette création tient de la géographie et de la langue, des traits et de parcelles de textes, du dessin, des paroles et de song lines. Jardin je joue ajouré est un poème. C’est aussi une zone de beauté et de création dans une société de consommation et de déchets. La porte qui devient serre, la bâche de camion recouvrant la terre, le fer à béton guidant la tomate sont-ils réécriture du monde ?
