Accueilli par Le Graffalgar, je présente prochainement un ensemble d’oeuvres graphiques sur un travail au long cours.
Vernissage le vendredi 15 mars à 18h. Je vous y espère ! Notez que les grignotis et boissons, payantes, se prennent au bar.
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En 2009, je réalisais Les mailles du souvenir, un dessin au trait et à l’encre de Chine de 19 cm de haut par 13 cm de large. Je vois dans ce dessin originel, le premier jet qui fit naître le travail exposé aujourd’hui. A l’époque, je commençais celui-ci en haut de la feuille à gauche, par un premier petit carré. Comme par une fenêtre sur l’instant, on y voyait simplement une scène de vie. A ce dessin abstrait s’accolait une autre cellule qui rassemblait une autre vue ou d’autres objets. Un autre récit, un autre mot, encore une lettre. Et ainsi de suite. L’ensemble formait un filet, un patchwork de mailles tenant des petits paysages-histoires prisonniers ou devenait une phrase, l’écriture des silences. Depuis, j’y ai ajouté, parfois, la couleur et le collage. J’ai apporté le point et changé l’échelle de l’image. Mais le processus est le même. Chaque maille est unique et chacune est tracée elle-même ou s’enchaîne à l’autre dans un geste ininterrompu. Le point est toujours présent : il ouvre l’image, la conclut ou apparaît ailleurs dans l’enchaînement.
Matt Mahlen, janvier 2024.