Matt Mahlen

le 8e et dernier panier

Épicerie d’art frais

Voilà. La première saison de cette expérience s’achève. Et joliment. Les ateliers ont même composé une oeuvre collective pour nos derniers et fidèles abonnés et l’épicerie d’art frais envoie un petit bye-bye à notre petite cinquantaine d’anciens souscripteurs partout en France.

Voici un panier spécialement garni par une oeuvre collective. Ce travail a circulé d’un atelier à l’autre jusqu’à votre boîte aux lettres. Et si il reprend les mêmes éléments , il reste encore à chaque fois unique ! Pour la petite histoire, sachez que nous nous en sommes offerts aussi un exemplaire qui nous fera toujours coucou et pensez à vous dans nos ateliers.

Pendant deux ans, des artistes se sont groupés et ont coopéré, vous vous êtes abonnés et les avez soutenu ; un peu partout, des boîtes aux lettres ont reçu quelques visites qui sortaient de l’ordinaire et sont souvent, par ricochets, allées enchanter d’autres ailleurs. Nombre d’entreprises listeraient ici des chiffres et brandiraient des nombres. Pour nous, la valeur de ce travail ne tient pas de ça, l’intérêt de cette production ne vient pas de là. C’est le territoire conquis pour un temps à nous, c’est la reprise en main des imaginaires, c’est le terrain gagné contre les machines du virtuel et du standardisé, c’est le partage du beau inviolé. Voilà, le mérite. Collectif. Discrètement, une espèce d’impossible a vu le jour. Elle est une voix qui s’associe au chant secret et libre de celles et ceux qui, partout dans le monde, s’opposent à mains nues au désastre et à son administration par les puissants. Au revoir, portez vous loin !

L’épicerie d’art frais.