Le dernier titre de la petite édition clandestine Blocks est offert par la poétesse Babouillec avec un merveilleux poème.
La collection Blocks rassemble des textes courts, originaux, bruts et vrais. C’est de la littérature de chemineaux, de bas côtés, de la marge, de pistes, de traverses qui rebat les cartes, nous perd pour qu’on se retrouve, remonte contre le courant et prend le temps. C’est la page-ring, le coup de poing, le pied de nez, la pirouette frontale et le funambule fou. C’est l’alphabet des insatisfaits, des pas assis, des blessés, des bizarres, des mille et sans qui existent. On y trouve un pèle-mêle qui a du chien, un je ne sais quoi bien charpenté qui se mêle du monde. C’est un des creusets pour une pensée lucide qui fait avec la dureté du monde et son infinie douceur. C’est le rentre-dedans, l’entre-deux, entre chien et loup, l’insaisissable. On y trouve une fourre-tout foutraque : de l’érotique au politique, d’un simple caillou à la grande idée et des mots « anti-poétiques » à ceux communs.
La collection Blocks est une cabane pour une poésie métèque, un cri enragé, une prière rebelle ou un silence qui en dit long. C’est la planque des mots qui nous arment de volonté et d’amour et qui désarment tous les ennemis, même ceux que nous portons en nous. Tu y trouveras des lettres indisciplinées qui n’obéissent pas à la poésie snob, des signes qui échappent à la clique de la rime marquetée, des images qui mouchent les précieux de la subversion subventionnée s’auto-subjuguant.
La collection Blocks : des mots, des signes, un texte court (une page A4 max), une linogravure, du papier et 24 exemplaires à prix libre, c’est tout.
Voici le catalogue, un déjà bel ensemble.
